Tout savoir sur le faux travail pendant la grossesse
C’est le jour J ! Vous êtes en fin de grossesse et cela fait maintenant quelques heures que vous ressentez des contractions. Elles sont régulières et douloureuses et annoncent très probablement l’arrivée de bébé. Mais peu après votre entrée à la maternité, c’est la déception. L’obstétricien diagnostique un « faux travail » et vous renvoie gentiment chez vous. Faux travail ? Mais comment ça ? Qu’est-ce que le faux travail ? Et comment le différencier du véritable travail d’accouchement ? Pas de panique, bébé arrive bientôt et en attendant, on vous dit tout sur le faux travail pendant la grossesse.
Sommaire
Qu’est-ce que le faux travail d’accouchement ?
Le « faux travail » se définit comme une série de contractions régulières et douloureuses d’intensité variable.
Pourquoi est-ce appelé un « faux travail » ?
Le problème est que ces contractions sont inefficaces et ne déclenchent pas l’accouchement. Les contractions sont réelles et peuvent même être intenses mais malheureusement elles sont inutiles car elles ne provoquent pas la dilatation du col de l’utérus ; tout au plus quelques légères modifications. Toutes les futures mamans ne vivent pas d’épisode de faux travail et bébé fait alors son entrée dès la première série de contractions. Pour les autres, plusieurs périodes de faux travail peuvent survenir.
A quel moment de la grossesse peut survenir un faux travail ?
Mais loin d’être inutile, ce « faux travail » est plutôt à considérer comme une répétition générale. Effectivement, le faux travail se produit en fin de grossesse, pendant le 9ème mois et annonce votre accouchement prochain. C’est donc le signe que tout doit être prêt pour l’arrivée de bébé. Si des contractions interviennent avant le neuvième mois de grossesse, soit avant 37 semaines d’aménorrhée, elles sont plutôt considérées comme un risque d’accouchement prématuré.
Comment différencier le faux travail de l’accouchement ?
Une contraction est souvent douloureuse, mais la notion de douleur est subjective et varie selon les futures mamans. La douleur n’est donc pas un critère fiable d’évaluation de la situation.
Noter les contractions
Dans tous les cas, lors d’un épisode de contractions relativement intenses et plus ou moins régulières, il convient de prendre des notes. Il n’est pas utile de rédiger un journal de bord détaillé mais il peut être judicieux de noter l’heure et l’intensité ressentie sur une échelle de 1 à 10.
Lors d’un « vrai travail »
S’il s’agit du véritable travail d’accouchement, les contractions indiquent sa progression. Elles se rapprochent et s’intensifient et finissent par survenir toutes les 5 à 10 minutes. Elles durent également plus longtemps que les contractions induites par un faux-travail, soit de 30 secondes à 1 minute.
Lors d’un « faux travail »
Dans le cas d’un faux travail, les contractions finissent par cesser, bien que la prise d’un antispasmodique soit parfois nécessaire.
Mais seul un examen du col de l’utérus par le biais d’un toucher vaginal permet de distinguer avec certitude le faux travail du vrai. Effectivement, au cours d’un faux travail, le col de l’utérus ne réagit pas. Alors qu’au moment du véritable travail d’accouchement, le col de l’utérus ramollit, se raccourcit et se dilate. Si la série de contractions dure trop longtemps, il est préférable de consulter votre obstétricien pour vérifier que tout va bien. A la maternité, le monitoring mesure l’intensité et la fréquence des contractions et l’examen obstétrical permet de vérifier leur efficacité.
Les contractions sont le lot de toutes les futures mamans. Qu’elles les attendent ou les redoutent, aucune n’y échappe. Et même si le faux travail peut s’avérer décevant, il est tout de même le signe que bébé va faire son entrée très prochainement. C’est le moment de vérifier que tout est prêt pour l’accueillir !